Réforme de l’hôpital : Nicolas Sakozy persiste et signe !

Publié le par cgt

 

 Réforme de l’hôpital : Nicolas Sakozy persiste et signe !

 

Le Président de la République, sans surprise, a confirmé les orientations très libérales du rapport LARCHER concernant la future réforme de l’hôpital et la loi santé prévue à l’automne.

Si la CGT partage en partie le diagnostic du rapport LARCHER qui met d’ailleurs en lumière la suppression de 100 000 lits depuis 1992, elle est clairement en opposition avec les pistes proposées.

Tout d’abord, avec l’idée qui consiste à faire disparaître la frontière entre le public et le privé. Le secteur privé commercial ne peut en aucun cas remplir des missions de service public, c’est incompatible avec la vision marchande et génératrice de profits sur la santé qui est la sienne.

Dans le rapport LARCHER, rien ne précise le caractère public des communautés hospitalières de territoire, au contraire, les groupements de coopération public / privé sont relancés et simplifiés.

Puis avec la mise en place de directoires dans les hôpitaux, la mise sous contrôle des directeurs, le remplacement des Conseils d’Administration par des commissions de surveillance, les super pouvoirs accordés aux A.R.S. qui conduiront à encore plus d’autoritarisme, moins de démocratie dans la gestion et les décisions concernant la politique de santé. C’est une reprise en main évidente des pouvoirs publics, y compris sur les territoires.

Le Président confirme en fait la suppression de 200 hôpitaux et le plan d’économies de 5 milliards d’euros pour tenter de réduire le déficit de la Sécurité Sociale.

Les grands oubliés de cette réforme si moderne restent les personnels, premiers acteurs et éléments d’un service public de qualité, pas un mot sur l’emploi, les formations, la reconnaissance des qualifications, l’amélioration des conditions de travail.

La CGT réaffirme le besoin d’un grand débat public sur la santé. Elle y contribue par ses propositions pour l’élaboration d’un système de santé rénové et moderne.

La mobilisation existe déjà dans de nombreux hôpitaux et localités avec les personnels, les usagers et les élus pour défendre et promouvoir un service public de qualité, Il faut la poursuivre et l’amplifier.

Montreuil, le 17 Avril 2008


 
 

Publié dans Communiqués

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